Via Ferrata et école d'escalade

Mercredi 15 juillet

Journée de repos puisque l’on ne marche mais journée de pleine activité puisqu’il y une voie de Via Ferrata et de l’escalade au programme.

Le réveil un peu plus tardif – 7h20 – fait du bien à tout le monde ! Le ciel continue d’être radieux, jusqu’au soir et ça recommence le lendemain.

Pour grimper, notre petite communauté doit se rendre au-dessus d’Arvieux. La seule route possible est celle qui monte au col de l’Izoard, l’une des trois portes d’entrée dans le Queyras avec les gorges du Guil et le col Agnel. Après avoir mis le pied au nord-est, nous voici plutôt au nord-ouest. Comme d’habitude, nous laissons la route goudronnée pour suivre un chemin d’exploitation jusqu’à Pra premier. De là, nous continuons à pied pour rallier l’école d’escalade – un site d’initiation – à quelques centaines de mètres de là. En vis-à-vis presque parfait se trouve les deux voies de Via Ferrata. Pourquoi deux voies ? Parce que le guide, Jean-phi, qui nous a rejoint, ne peut pas prendre des groupes trop nombreux dans ce genre d’exercice. Parce que parmi le groupe des Queyr’ados, il y a ceux qui gèrent l’appréhension du vide et ceux qui en redemandent. Les premiers à s’élancer sont donc Sophie, Lisa, Janelle, Axel, Margot et Zélie. Pendant ce temps, Samuel, Charline, Louise et Laurine seront à l’escalade.

De loin, on entendra les vives discussions de la veille sur les joies d’être encordé, sur le fait que sérieusement, c’est un truc de ouf que d’amuser à se faire peur. Quoi qu’il en soit, le petit groupe arrive rapidement en haut avec les félicitations du guide.

A 11h30, tout le monde s’apprête à prendre un pique-nique tranquillement à l’ombre des mélèzes. Mais ensuite, pas le temps de lézarder. Le second groupe se prépare pour la deuxième voie, celle qui offre le plus de « gaz » - de vide – avec des surplombs assez impressionnants.

Une Via ferrata est, comme son nom l’indique, une voie d’escalade, « ferrée », c’est-à-dire qu’elle est jalonnée de barreaux d’acier et parcourue d’un câble. Chaque grimpeur est muni d’un baudrier, de deux mousquetons chacun au bout d’une sangle accroché au baudrier. La consigne incontournable est de ne jamais décrocher les mousquetons en même temps, au moment du passage d’une attache de câble. Une erreur d’inattention est vite arrivée….

La Via Ferrata peut se concevoir comme un exercice sportif – arriver le plus rapidement en haut – ou bien comme un point de vue imprenable. A la montagne, pour celui qui aime la nature, il n’y a aucun espace perdu dans le champ de vision.

Samuel chante, repris par Louise et Charline. Laurine est passée en tête avec Jean-Phi. Tous les passages difficiles, vertigineux sont négociés dans la bonne humeur. En bas, on entend ceux qui sont à l’école d’escalade.

Arrivés en haut, quelques photos pour remercier nos sponsors et nous redescendons par un sentier de chèvre. « Trop bien, je veux le refaire, ça fait même pas peur, en fait c’est plus facile que je croyais, tu vois j’te l’avais dit ! »

Selon le guide, cette Via Ferrata n’est pas une des plus difficiles, mais c’est certainement pas une facile. Moyen plus dira-t-il. Pour une initiation, c’est plutôt remarquable ! Félicitations à eux !

Ils ont dit :

« Ce mercredi, nous étions séparés en deux groupes, un qui faisait de la Via Ferrata, le temps que l’autre groupe faisait une école d’escalade. Nous allons maintenant interviewer deux personnes de Queyr’ados qui ont fait la Via Ferrata ce matin :

-          Pourquoi avez-vous choisi la plus facile ? (car ce matin, la Via était plus simple)

-          Nous avons choisi la plus facile car nous n’étions pas très rassuré avec la hauteur et car la plupart voulait être sereins et rassurés.

-          Qu’avez-vous pensé de cette Via ?

-          Cette Via était effectivement simple, mais tout de même impressionnante.

Pendant ce temps, l’autre groupe pratiquait l’escalade avec Christophe.

-          C’était vraiment sympa de grimper sur de la roche et c’est très différent d’un mur d’escalade.

Vers midi, tous les groupes se sont retrouvés pour partager un pique-nique. Pour l’après-midi, les groupes se sont inversés. Nous avons aimé cette journée car elle était divertissante et sportive en même temps. »

Charline et Samuel

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