Vendredi 17 juillet
De celui-là aussi on aurait pu
dire qu’il est le jour tant attendu ! Et pour cause, puisque c’est celui
du baptême en parapente. De nos jeunes aucun n’a encore goûté aux sensations si
particulières du parapente.
Cette activité a un avantage
indéniable pour nos jeunes qui commencent à sentir les effets des randonnées et
des escalades accumulées, celui de se pratiquer plutôt en fin de matinée. Aussi
arrivons-nous tranquillement vers 10h30
à la piste d’atterrissage de Ceillac. De là, nous voyons en haut sur la
montagne, perché sur un balcon, l’aire de décollage où des passionnés
commencent à s’élancer…
Les choses ne trainent pas. Un
premier groupe monte dans un des bus, direction le départ.
Par un chemin blanc,
difficilement carrossable, on finit par arriver à ce fameux balcon duquel on
domine toute la vallée de Ceillac avec ce village authentique entouré de
culture et de pâturages.
Les moniteurs nous attendent et
nous rangent par ordre de poids. Les plus légers passeront en premier. La raison
est simple, une voile monte sous l’effet du vent de vallée mais aussi grâce à
l’action de courants chauds donc ascendants générés par le sol. Il faut dire,
qu’une fois de plus, le beau temps est de la partie. Pas un seul nuage dans le
ciel ! A peine ce qu’il faut de petite brise pour se rafraîchir.
Sophie est la première à partir.
Elle enfile une sorte de gros sac à dos qui pend derrière. Elle est raccordée
au moniteur qui lui, est raccordé à la voile. Celle-ci est étendue par terre,
en amont, tout fil dénoué. Le moment du décollage est, comme en avion, le plus
délicat, avec celui de l’atterrissage bien sûr. Il explique qu’elle doit
regarder la plaine, lui va tirer d’un coup sur les commandes. Cela gonfle la
voile qui se dresse en l’air, en place et ordonné, prête à décoller. Un
demi-tour dans les commandes permet de la placer dans le sens de la marche.
Quelques pas de course dans le sens de la pente et le mouvement semble
s’arrêter. Sauf qu’ils sont dans les airs et commencent à monter, doucement, sans
bruit. La durée du vol est d’une vingtaine de minutes environ. Et apparemment
Sophie doit aimer les sensations fortes. Quand nous l’avons vu faire des
mouvements de toupie très rapides, nombre d’entre nous se sont dit qu’il valait
mieux profiter pleinement de la vue et ne pas trop se faire peur !
Les jeunes n’attendront pas
longtemps avant de rejoindre Sophie. A chaque fois les mêmes instructions, à
chaque fois les mêmes décollages, en souplesse et sans bruit. Les adultes
passeront en dernier.
La journée eût été bien remplie
s’il n’y avait eu que cela.
Une demi-heure après notre
arrivée, est apparu sur l’aire de décollage un jeune homme équipé de la tête
aux pieds de la marque aux trois bandes et qui avait l’air de connaître tout le
monde. Alors que certains parapentistes observent un rituel parfois un peu
long, de mise en ordre de voile,
celui-ci gonfla la sienne à peine étalée et s’envola d’un même trait. Nous
apprendrons par la suite qu’il s’agit de Jean-Baptiste Chandelier, un génie du
parapente, esthète mondialement connu pour ses vidéos. La principale s’appelle
« Touch » et porte très bien son nom comme nous avons pu le
découvrir. Il s’amusait à survoler en rase-motte l’aire de décollage, à se
poser, voile fixe à la verticale, puis à repartir quand bon lui chantait. Il
passait et repassait, une fois pour toucher du pied la manche à air, une autre
fois pour chatouiller un sapin, une autre fois pour toucher du bout de la voile
un point précis de l’aire de décollage. Nous étions admiratifs, ébahis par tant
d’aisance et de maîtrise aérienne. Nous serions restés plus longtemps s’il
n’était pas déjà l’heure d’aller déjeuner.
Le reste de la journée fut calme
puisque le programme de la journée du lendemain nécessitait de se lever très
tôt !
Les Queyr'ados posent ici avec Jean Baptiste CHANDELIER, l'as des as du parapente : quelle chance !
Merci à lui lui pour sa disponibilité et sa grande humilité ! Quel génie ! L'homme-oiseau existe nous l'avons rencontré !
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