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vendredi 29 janvier 2016

La suite des aventures de Queyr'ados 3000...

L'édition 2016 est lancée et depuis ce soir une équipe est sélectionnée !
Vous pourrez suivre la nouvelle aventure en vous rendant à l'adresse : http://queyrados3000-2016.blogspot.fr
A bientôt avec Julie, Camille, Chloé, Manon, Noémie, Félix, Célien, Clément, Florian, Corentin, Samuel....

mardi 21 juillet 2015

Petit retour en arrière

Petit retour en arrière avec cette article paru dans la presse locale le jour du départ des Queyr'ados !
En attendant celui du retour ...


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lundi 20 juillet 2015

Lever de soleil au Pain de sucre



Samedi 18 juillet
Avant dernière journée de notre séjour dans le Queyras, mais certainement pas la moins importante des courses ! Aujourd’hui, l’objectif est d’assister au lever du soleil depuis le haut du Pain de Sucre (3208m). L’objectif, d’une certaine façon, est triple. Il y a, d’une part, l’ascension en elle-même, d’autre part, la marche de nuit. Enfin, et pour couronner le tout, il s’agit d’arriver …à temps !
Pour être sûr de ne rencontrer aucun impondérable, nous établissons le départ du gîte à 2h45. Et à 2h40, tout le monde est prêt à embarquer. La ponctualité aura été, tout au long du séjour, une qualité remarquable de nos jeunes !
40 minutes plus tard, nous arrivons à quelques centaines de mètres de l’Italie, ou, plus précisément, du col Agnel. Nous garons les véhicules. Nous sommes dans la nuit noire la plus complète. Il fait frais mais il ne fait pas froid.
La marche commence à la lueur de 14 frontales. Nous ne distinguons rien des alentours, même pas le contour des montagnes autour de nous. Le sentier est encore dans des pâturages d’herbes rases mais nous arrivons très vite à la limite rocailleuse. Le groupe est inévitablement soudé. En pleine nuit, impossible de se laisser distancer. De plus, Le Pain de Sucre présente l’inconvénient d’être parcouru de chemins, de « sentes » qui ne sont pas toujours les bonnes.
Le rythme est bon et, chose curieuse, l’allure n’est pas plus lente que si l’ascension avait eu lieu en plein jour. Quelques pauses suffisent pour arriver au sommet sans être trop essoufflé ; Les râleries des premiers jours ont disparues. Nos jeunes ont bien compris le caractère unique de cette journée.
Lorsque nous arrivons en haut, on peut à peine distinguer les masses autour de nous. Nous nous habillons chaudement et nous nous installons confortablement pour assister à non pas un lever mais deux, celui du jour et celui du soleil.
Au loin, nous apercevons les lumières de villes italiennes qui se détachent nettement dans l’obscurité. Mais au fur et à mesure que la nuit s’éclaircit, cette ville disparaît. Nos jeunes prennent la mesure de l’effort qu’ils ont fourni en voyant bien clairement, cette fois, le Pain de Sucre sur lequel ils sont installés et la pente du sentier. « De jour, je l’aurais pas fait ! Direct ! Comment ça monte de trop ! »
Les organismes fatigués et endormis par l’attente ont froid. Le ciel change peu à peu de couleur. Et le soleil apparaît peu. Il modifie les couleurs. La pierre, les montagnes qui nous entourent sont touchées peu à peu. Et surtout, l’atmosphère se réchauffe lentement. Nous prenons le temps de regarder les sommets que nous avons approchés, ceux où nous sommes allés, ceux où l’on irait bien…
Nous redescendons tranquillement aux bus avant d’aller au col Agnel, poser le pied en Italie.
Avant de retourner au gîte, nous nous arrêtons au pont de Lariane (2024m) pour prendre un petit déjeuner chaud au bord d’un pré, au soleil.
Le reste de la journée se passera à se reposer, ranger et …faire les valises.

Ils ont apprécié :
« L’arrivée à 5h08 au sommet dans la nuit noire et à l’aide des lampes torches fut suivit d’un magnifique lever de soleil. Malgré la fatigue et le froid, les Queyr’ados ont attendus patiemment que le soleil se montre encore plus.
Le soleil était vraiment beau et les rayons allaient sur les versants des montagnes. Ce spectacle fut inoubliable et exceptionnel ! Un moment de bonheur intense partagé ! »
Sophie et Axel
























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Baptême parapente



Vendredi 17 juillet
De celui-là aussi on aurait pu dire qu’il est le jour tant attendu ! Et pour cause, puisque c’est celui du baptême en parapente. De nos jeunes aucun n’a encore goûté aux sensations si particulières du parapente.
Cette activité a un avantage indéniable pour nos jeunes qui commencent à sentir les effets des randonnées et des escalades accumulées, celui de se pratiquer plutôt en fin de matinée. Aussi arrivons-nous tranquillement vers 10h30 à la piste d’atterrissage de Ceillac. De là, nous voyons en haut sur la montagne, perché sur un balcon, l’aire de décollage où des passionnés commencent à s’élancer…
Les choses ne trainent pas. Un premier groupe monte dans un des bus, direction le départ.
Par un chemin blanc, difficilement carrossable, on finit par arriver à ce fameux balcon duquel on domine toute la vallée de Ceillac avec ce village authentique entouré de culture et de pâturages.
Les moniteurs nous attendent et nous rangent par ordre de poids. Les plus légers passeront en premier. La raison est simple, une voile monte sous l’effet du vent de vallée mais aussi grâce à l’action de courants chauds donc ascendants générés par le sol. Il faut dire, qu’une fois de plus, le beau temps est de la partie. Pas un seul nuage dans le ciel ! A peine ce qu’il faut de petite brise pour se rafraîchir.
Sophie est la première à partir. Elle enfile une sorte de gros sac à dos qui pend derrière. Elle est raccordée au moniteur qui lui, est raccordé à la voile. Celle-ci est étendue par terre, en amont, tout fil dénoué. Le moment du décollage est, comme en avion, le plus délicat, avec celui de l’atterrissage bien sûr. Il explique qu’elle doit regarder la plaine, lui va tirer d’un coup sur les commandes. Cela gonfle la voile qui se dresse en l’air, en place et ordonné, prête à décoller. Un demi-tour dans les commandes permet de la placer dans le sens de la marche. Quelques pas de course dans le sens de la pente et le mouvement semble s’arrêter. Sauf qu’ils sont dans les airs et commencent à monter, doucement, sans bruit. La durée du vol est d’une vingtaine de minutes environ. Et apparemment Sophie doit aimer les sensations fortes. Quand nous l’avons vu faire des mouvements de toupie très rapides, nombre d’entre nous se sont dit qu’il valait mieux profiter pleinement de la vue et ne pas trop se faire peur !
Les jeunes n’attendront pas longtemps avant de rejoindre Sophie. A chaque fois les mêmes instructions, à chaque fois les mêmes décollages, en souplesse et sans bruit. Les adultes passeront en dernier.
La journée eût été bien remplie s’il n’y avait eu que cela.
Une demi-heure après notre arrivée, est apparu sur l’aire de décollage un jeune homme équipé de la tête aux pieds de la marque aux trois bandes et qui avait l’air de connaître tout le monde. Alors que certains parapentistes observent un rituel parfois un peu long, de mise en ordre  de voile, celui-ci gonfla la sienne à peine étalée et s’envola d’un même trait. Nous apprendrons par la suite qu’il s’agit de Jean-Baptiste Chandelier, un génie du parapente, esthète mondialement connu pour ses vidéos. La principale s’appelle « Touch » et porte très bien son nom comme nous avons pu le découvrir. Il s’amusait à survoler en rase-motte l’aire de décollage, à se poser, voile fixe à la verticale, puis à repartir quand bon lui chantait. Il passait et repassait, une fois pour toucher du pied la manche à air, une autre fois pour chatouiller un sapin, une autre fois pour toucher du bout de la voile un point précis de l’aire de décollage. Nous étions admiratifs, ébahis par tant d’aisance et de maîtrise aérienne. Nous serions restés plus longtemps s’il n’était pas déjà l’heure d’aller déjeuner.
Le reste de la journée fut calme puisque le programme de la journée du lendemain nécessitait de se lever très tôt !














Les Queyr'ados posent ici avec Jean Baptiste CHANDELIER, l'as des as du parapente : quelle chance !
Merci à lui lui pour sa disponibilité et sa grande humilité ! Quel génie ! L'homme-oiseau existe nous l'avons rencontré !





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vendredi 17 juillet 2015

La Tête des Toillies



Jeudi 16 juillet – La tête des Toillies, une journée pleine d’imprévus.
Aujourd’hui, l’objectif du jour est la Tête des Toillies, un sommet qui culmine à 3175m mais ce n’est pas tant l’altitude qui compte ici que la forme de la cime. La Tête des Toillies est un doigt dressé dans une ligne de crête qui compte déjà le Rouchon, le Rocca Bianca (L’Italie n’est pas loin), le Pic de Farneirita, la Pointe des Sagnes Longues et le Pic de Caramantran. Inutile de dire que la Tête les dominent tous. C’est un sommet mythique, presque inaccessible pour la plupart.
Le petit déjeuner est prévu à 5h30 pour pouvoir décoller à 6h15 et être à Saint Véran vers 7h. Cette commune s’annonce comme étant la plus haute d’Europe (2040m). Il est très difficile d’y circuler en voiture, aussi un parking à l’entrée du village est-il prévu pour les touristes. Mais nous ne voulons pas visiter le village, seulement passer et suivre un chemin d’exploitation menant à la chapelle de Clausis, à plus de trois kilomètres de Saint Véran, et de là, aller au refuge de la Blanche. Mais les imprévus commencent : la barrière qui ouvre ce chemin est ouverte mais une autre, un kilomètre plus loin nous ferme la route. Cela va considérablement nous retarder ! Il y a ordinairement des navettes. Mais elles commencent bien trop tard pour ceux qui viennent en montagne. Il faut préciser aussi que dans presque tous les secteurs de randonnée du Queyras, les chemins sont ouverts. Il nous faudra donc continuer à pieds. Nos jeunes ont pris l’habitude de marcher. Un 4x4 qui a réussi à emprunter un chemin détourné nous propose de nous rapprocher. C’est bien volontiers qu’un petit groupe est déposé plus haut, à hauteur d’une ancienne carrière de marbre. Moins d’un quart d’heure plus tard, notre petit groupe se retrouve et tout le monde dépasse ensemble la chapelle.
La Tête intimidante est déjà bien visible sur la ligne d’horizon.
Nous n’irons pas jusqu’au refuge de la Blanche et bifurquerons à droite pour accéder au col de la Noire (2955m) et de là, nous suivrons la ligne de crête sur quelques centaines de mètres très accidentés. Jean-Phi, notre guide, nous a rejoints dès le début, mais il est parti avant nous pour déposer du matériel au refuge. C’est avec lui que nous entamons la partie la plus dure de la marche d’approche. Le sentier du col de la Noire s’accentue à mesure que nous avançons. Au pied de la Tête, un gigantesque amas de rochers s’entasse, recouvrant un glacier fossile..Les derniers lacets exténuants se font au milieu d’une roche très particulière, la serpentine. C’est une roche magmatique dont les teintes vertes se rapprochent beaucoup du verre.
La fin de la marche d’approche permet de récupérer. Et très vite nous arrivons au pied de ce donjon qui nous toise depuis le début de la matinée. Il est presque 11h. Jean-Phi donne ses recommandations, encorde tout le monde. « Attention, surtout à ne pas envoyer de pierre ! » Il expliquera par la suite qu’il y a bien d’accidents du fait de chute de pierres que de personnes qui ont dévissées.
Même encordé, chacun a l’impression de se retrouver seul face au rocher. Jean-Phi fait passer le groupe par la voie dite normale. Il y a au moins trois voies pour accéder au sommet. Mais la difficulté n’est pas du tout la même ! Un passage un peu délicat surplombe le vide, au-dessus de la vallée d’où nous sommes partis. Tout le monde passe calmement. Beaucoup  moins de stress qu’avant. Le Bric Bouchet est passé par là. L’exploit physique et mental est indéniable. A l’arrivée, il y a peu de place pour s’asseoir. Nous prenons quelques photos et certains trouvent le livre sur lequel les queyr’ados de l’an passé avaient laissé un signe de leur passage. A notre tour de signer. La cime de la Tête des Toillies est comme dans le brouillard, entourée par la Nebbia, ces lambeaux de nuages venus de la plaine du Po et qui remontent le long des falaises.
La descente se fait par le même passage, toujours dos à la falaise. « Attends, j’te donne du mou ! c’est ici la pierre dégueu ? fait gaffe, là, moi, c’était dur ! J’t’attends, t’inquiète, Sérieux, c’est super beau ! Ben y a même pas de bouquetins… »
Les jeunes paraissent beaucoup plus sereins dans les passages difficiles, l’esprit beaucoup plus disposé à l’entraide. Tout devient alors plus facile.
Revenu au pied de ce qui n’est plus maintenant qu’un grand rocher, nous retirons nos baudriers, nos casques et Jean-Phi récupère sa corde. Nous repartons. Il fait faim après toutes ces émotions.
Si le col de la Noire avait entamé les réserves à la montée, à la descente, il le fera tout autant. Tout contrôler pour ne pas déraper, pour ne pas se faire avoir par la pente fatigue considérablement les jambes. Et la descente est longue.
C’est vers 14h30 que l’on peut retrouver un semblant de plat dans les sentiers herbeux qui mènent au refuge de la Blanche. Ce gros chalet a tout le confort possible sans rien perdre du cachet de l’authentique. La table y est copieuse et très bonne. A preuve les énormes plats de lasagne qui nous ont été servis ! Mais alors que nous commencions notre repas, deux joyeux drilles sont venus pour amuser l’assistance. « Mange salade, jamais malade. Mange concombre, jamais d’encombre ! …Eh Ho, Eh Ho, on rentre du boulot ! » Même Jean-Phi n’avait jamais vu ça ici !
Restait le problème des véhicules…
Pendant que nous escaladions la partie terminale de la Tête des Toillies, trois gendarmes du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne de Briançon s'entrainaient sur une voie bien plus dure. Nous les avons retrouvés au refuge de la Blanche. Notre guide les connaît bien et moins de cinq minutes plus tard, ils proposent d'en redescendre deux d'entre nous, les conducteurs, pour aller chercher les bus.Pendant ce temps là Sophie sympathise avec le chien des joyeux chanteurs, un jeune chien Border-Collie, puis entame avec les autres la redescente vers la chapelle de Clausis. La chaleur se fait à nouveau bien sentir !


Les véhicules retrouvés, tout le monde embarque pour regagner le gîte.
Le soir, certains comme Charline, Samuel, Laurine, Louise et Axel voudront dormir au moins une fois sous la tente. C’est effectivement le dernier soir où cela est possible avant le départ de nuit pour le Pain de Sucre. Et puis demain, c’est réveil naturel avant d’aller voler dans la vallée de Ceillac !






















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