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samedi 11 juillet 2015

Le Pic Foréant




samedi 11 juillet
Objectif Pic Foréant !
Même s’il est encore tôt, 6h45, il fait déjà jour depuis longtemps. La température est douce et le vent quasi nul. On pourrait presque déjeuner sur la terrasse ! Le premier repas du matin est vite avalé et déjà il faut préparer celui de midi, un pique-nique que l’on prendra à plus de 3000 m d’altitude.
A 8h les véhicules passent le petit pont de Bramousse au fond des gorges du Guil et prennent la route de l’Italie. Mais nous ne changerons pas de pays. Nous nous arrêterons quelques virages avant le col Agnel qui marque la frontière.
Dans les derniers virages, nous voyons les premières marmottes dont certaines se prélassent sur la route. Elles ont la bonté de se pousser pour nous laisser passer !
Le paysage n’a rien à voir avec celui d’hier où nous étions la plupart du temps en forêt. A cette altitude, aucun arbre ! juste des immenses pentes herbeuses sur lesquelles on pourrait presque jouer au golf.
Du parking où nous allons laisser les véhicules, les cimes intimidantes nous entourent et notamment le Pain de Sucre que nous gravirons à la fin du séjour.
Autrement, notre objectif est presque à portée de vue. Un but intermédiaire consiste à gagner le col de l’Eychassier. Le groupe est beaucoup plus resserré que la veille et la première demi-heure se fait dans le calme. Un début d’expérience commence à payer ! Les lacets se font moins larges à mesure que l’on gagne les hauteurs sans végétation. La pente s’accentue sur les derniers mètres et fait souffrir les jambes. Mais le spectacle à l’arrivée vaut largement l’effort ! Le massif de la Taillante, une gigantesque lame de scie faite de strates de schistes inclinées, s’étend devant nous. A sa droite nous retrouvons le Pain de Sucre mais sous un autre angle, pas celui par lequel nous allons passer. Et surtout le pic Foréant, à main gauche, au prix de quelques sommets intermédiaires que l’on pourrait qualifier de « bosses » s’il n’y avait pas à chaque fois un passage technique. En d’autres termes, il va falloir « y mettre les mains ». Le premier de ces passages oblige à se faufiler dans un entrelacs de pierres levées, puis à regagner le chemin de crêtes en marchant sur des dalles inclinées. Nos jeunes s’en sortent très facilement. L’appréhension de l’obstacle est plus forte que l’obstacle lui-même. A quelques encablures, nous parvenons à quelques mètres du sommet du Pic Foréant. Juste de quoi poser les sacs, les bâtons avant de gagner le cairn qui marque la cime. Nous restons peu de temps sur cet espace très restreint, peu confortable et plutôt vertigineux !
Du col de l’Eychassier nous avions aperçu deux petits lacs d’altitude aux eaux d’un vert émeraude. C’est là que nous prenons notre déjeuner. Il y a un peu de vent mais la température est tellement douce !
Le retour aux véhicules se fera par le col de l’Eychassier à nouveau. La descente se passe sans encombres. Cette sortie aura été, aux dires des jeunes dans le mini-bus, super et bien mieux que celle de la veille !
Mais ils savent que demain, les choses sérieuses commencent avec la Mortice et ses pentes élevées !

Ils ont dit :
« C’était une randonnée relativement courte avec de magnifiques paysages. Une montée jusqu’au col d’environ une heure puis la montée vers le pic nécessitant à quelques endroits l’aide des mains pour pratiquer un petit peu d’escalade. Nous avons mangé près du lac avec petit arrêt bronzette. Nous avons trouvé cette randonnée plus simple et plus époustouflante que celle de la veille. » Zélie et Margot.
























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