Samedi 18 juillet
Avant dernière journée de notre
séjour dans le Queyras, mais certainement pas la moins importante des
courses ! Aujourd’hui, l’objectif est d’assister au lever du soleil depuis
le haut du Pain de Sucre (3208m). L’objectif, d’une certaine façon, est triple.
Il y a, d’une part, l’ascension en elle-même, d’autre part, la marche de nuit.
Enfin, et pour couronner le tout, il s’agit d’arriver …à temps !
Pour être sûr de ne rencontrer
aucun impondérable, nous établissons le départ du gîte à 2h45. Et à 2h40,
tout le monde est prêt à embarquer. La ponctualité aura été, tout au long du
séjour, une qualité remarquable de nos jeunes !
40 minutes plus tard, nous
arrivons à quelques centaines de mètres de l’Italie, ou, plus précisément, du
col Agnel. Nous garons les véhicules. Nous sommes dans la nuit noire la plus
complète. Il fait frais mais il ne fait pas froid.
La marche commence à la lueur de
14 frontales. Nous ne distinguons rien des alentours, même pas le contour des
montagnes autour de nous. Le sentier est encore dans des pâturages d’herbes
rases mais nous arrivons très vite à la limite rocailleuse. Le groupe est
inévitablement soudé. En pleine nuit, impossible de se laisser distancer. De
plus, Le Pain de Sucre présente l’inconvénient d’être parcouru de chemins, de
« sentes » qui ne sont pas toujours les bonnes.
Le rythme est bon et, chose
curieuse, l’allure n’est pas plus lente que si l’ascension avait eu lieu en
plein jour. Quelques pauses suffisent pour arriver au sommet sans être trop
essoufflé ; Les râleries des premiers jours ont disparues. Nos jeunes ont
bien compris le caractère unique de cette journée.
Lorsque nous arrivons en haut, on
peut à peine distinguer les masses autour de nous. Nous nous habillons
chaudement et nous nous installons confortablement pour assister à non pas un
lever mais deux, celui du jour et celui du soleil.
Au loin, nous apercevons les
lumières de villes italiennes qui se détachent nettement dans l’obscurité. Mais
au fur et à mesure que la nuit s’éclaircit, cette ville disparaît. Nos jeunes
prennent la mesure de l’effort qu’ils ont fourni en voyant bien clairement,
cette fois, le Pain de Sucre sur lequel ils sont installés et la pente du
sentier. « De jour, je l’aurais pas fait ! Direct ! Comment ça
monte de trop ! »
Les organismes fatigués et
endormis par l’attente ont froid. Le ciel change peu à peu de couleur. Et le
soleil apparaît peu. Il modifie les couleurs. La pierre, les montagnes qui nous
entourent sont touchées peu à peu. Et surtout, l’atmosphère se réchauffe lentement.
Nous prenons le temps de regarder les sommets que nous avons approchés, ceux où
nous sommes allés, ceux où l’on irait bien…
Nous redescendons tranquillement
aux bus avant d’aller au col Agnel, poser le pied en Italie.
Avant de retourner au gîte, nous
nous arrêtons au pont de Lariane (2024m) pour prendre un petit déjeuner chaud
au bord d’un pré, au soleil.
Le reste de la journée se passera
à se reposer, ranger et …faire les valises.
Ils ont apprécié :
« L’arrivée à 5h08 au
sommet dans la nuit noire et à l’aide des lampes torches fut suivit d’un
magnifique lever de soleil. Malgré la fatigue et le froid, les Queyr’ados ont
attendus patiemment que le soleil se montre encore plus.
Le soleil était vraiment beau et les rayons allaient sur les versants des
montagnes. Ce spectacle fut inoubliable et exceptionnel ! Un moment de
bonheur intense partagé ! »
Sophie et Axel
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Une mise en beauté de la nature par notre étoile ! merveilleux souvenir !!!
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